lundi 25 septembre 2017

Chat-Bouboule in Grumeauland - Épisode 38




Une fois par décade, lorsque l'axe de rotation de Jupiter est aligné sur la rotule de la mémé de mon hamster, Sa Sérénissime Tornade décide enfin de ranger son illustrissime bric-à-brac.
Eh bien figurez-vous que dans ces moments-là Sa Très Éminente Altesse du Balaibrosse range bien.
Certes, parfois elle range trop...
Mais elle range bien.





lundi 18 septembre 2017

Le cartable de l'angoisse





Bon, j'avoue, Ton Bouffon avait quelques inquiétudes à l'idée que Grumeau se trimballe quotidiennement entre 8 à 10 kilos (ça varie à la pesée selon l'emploi du temps du jour) de fourbi scolaire sur le dos.
Heureusement, nos experts ès Vie de Collège Appliquée dans le Rézosocio, Onésime et Bethany Duboulet, qui s'y connaissent quand-même pas mal sur la question du poids des cartables (vu qu'ils en ont porté quand ils avaient 15 ans, en 6ème) ont su trouver les mots justes pour me rassurer.
Pardonnez-moi, je ne voudrais pas dénaturer le discours de nos savants experts en tentant de vulgariser une pensée complexe pour la rendre accessible au plus grand nombre en risquant au passage de lui faire perdre toute la subtilité métaphorique et son indéniable force évocatrice. Non, je préfère vous livrer leurs conclusions sans aucune vulgarisation.
Du coup, ça risque d'être un peu complexe à aborder pour certains d'entre-toi (dans ce cas, vous vous ferez expliquer ça par votre voisin s'il a mieux compris que vous).
Mais tant pis, on ne transige pas avec la science.
Alors voilà, selon Onésime et Bethany : "Trois cahiers qui se courent après dans un cartable, c'est pas le bout du monde. Les enfants de nos jours, c'est rien qu'à des chochottes".

Eh ben mine de rien, ça a vachement fait avancer le schmilblick dans ma tête et c'est bien.
Me voilà enfin rassurée.
Grâce à Onésime et Bethany, les sciences humaines avancent les deux pieds dans le caniveau.
Merci Onésime et Bethany.




lundi 11 septembre 2017

La saga de la rentrée - Épisode 2017


(Petit récap' pour ceux qui n'ont pas suivi depuis le début)

Chers concipriotes, chères compatoyennes, Gürdula mon araignée-licorne,

Vous qui me lisez depuis quelques temps déjà, vous êtes probablement familiers avec les rendez-vous manqués de la rentrée de Ton Bouffon abandonnique.

Souvenez-vous, en 2010, j'ai raté la rentrée parce que j'avais piscine et accessoirement cul de pingouin (pour ceux qui n'ont pas suivi, une piqûre de rappel ici et ).

En 2011, j'ai également raté la rentrée à l'insu de mon plein gré car j'avais poney et accessoirement cul de pachyderme (pour ceux qui n'ont pas suivi, décidément vous mériteriez qu'on vous tire les oreilles vilains garnements, un rappel ici)

Afin de perpétuer un exercice qui est devenu au fil des années une véritable institution de la dérobade couarde et irresponsable, en 2012 Ton Bouffon a encore raté la rentrée car il avait peinture à l'eau et accessoirement cul de caribou (avec la gracieuse participation et l'aide inestimable des Statàlacon.com dont nous remercions nos généreux contributeurs anonymes et secoués du bulbe - pour ceux qui n'ont pas suivi, là vraiment on va finir par croire que vous le faites exprès, un rappel ici)




En 2013, c'est avec l'inébranlable résolution de la moule qui s'accroche au rocher de ses traditions ancestrales que je continue à célébrer mon rituel exil rectal de la rentrée scolaire. Cette fois, afin d'élargir mon champ "d'interactions sociales" j'avais décidé d'explorer d'autres horizons réclusifs quelque peu plus exotiques... Ici



En 2014, pour célébrer mes 5 ans d'exode rectal, j'avais décidé de mettre à l'honneur notre faune mammifère locale.
Là tu me vois, et là, hop ! Tu me vois plus !
C'est magique !

En 2015, avec tout le sens des responsabilités et la solide réputation d'inébranlable fiabilité face à l'adversité qui me caractérisent, j'avais décidé qu'il était urgent de ne rien changer à mes petits rituels d'esquives saisonnières, ici.



En 2016, l'expérience et mon immense talent pour l'escamotage rectal ayant atteint des sommets de virtuosité, il était tout naturel que je finisse cachée dans le cul d'une Patate-Licorne.

Cette année, avec la rentrée au collège de Grumeau, il était fondamental que je trouve une cachette encore plus insaisissable et inviolable qu'à l'accoutumée. Heureusement, l'actualité internationale étant une source d'inspiration inépuisable, les options de retraite foisonnent. 
Et comme je suis d'humeur badine et généreuse (profitez-en, ça ne va pas durer), vous pouvez jouer vous aussi.