Du bon goût de Tata Fernande, ou l'art de faire tapisserie

Et là j'en entends déjà un ou deux d'entre-toi le Ninternaute le sourire gouailleur et l'œil narquois qui glousse sous cape en découvrant ce monument improbable de frusque tapissière que Tata Fernande offrit bien aimablement à Sa Sérénissime Grumeauté par une belle après-midi, au détour d'une visite de courtoisie.

Certes, tu te dis que Tata elle a des goût de chiotte que même un dispensaire roumain en faillite n'en voudrait pas de sa nippe sinistre aux allures psychadélico-papier-peint-en-fin-de-vie.

Mais ne sois pas taquin. As-tu imaginé un seul instant que peut-être, quelque part dans l'univers, au findfond de la gallaxie, à gauche après les gogues, il existe un monde où le motif tendance tapisserie seventies revival post-communiste est du dernier chic ?
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Non ?